Hépatite B : dépister, surveiller et prévenir la transmission

L’hépatite B reste un problème majeur de santé publique, avec plus de 250 millions de porteurs chroniques dans le monde et environ 280 000 personnes touchées en France. Transmise par voie sanguine, sexuelle ou de la mère à l’enfant lors de l’accouchement, elle peut évoluer vers une infection chronique silencieuse et des complications sévères (cirrhose, carcinome hépatocellulaire).

Le dépistage de l’hépatite B se fait au moyen d’une simple prise de sang. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

Ce dépistage repose sur un test sanguin réalisé en laboratoire (test Elisa) et recherche trois marqueurs de l’infection (antigènes et anticorps).

Il permet de préciser si la personne a été en contact ou non avec le virus de l’hépatite B (VHB) et dans l’affirmative, si elle est guérie et immunisée ou au contraire encore porteuse du virus.

Cependant, après la contamination par le VHB, rien n’apparait dans les analyses pendant une période de dix jours à un mois. C’est pourquoi, le dépistage n’est fiable que 3 mois après la dernière prise de risque.

Le dépistage de l’hépatite B est obligatoire dans deux situations :

Le dépistage de l’hépatite B (VHB) cible également les personnes particulièrement à risque d’être infectées.

Le diagnostic repose sur une combinaison d’analyses sérologiques :

  •  Sérologie complète :
    • AgHBs (antigène de surface)infection en cours.
    • Ac anti-HBsimmunité (vaccin ou guérison).
    • Ac anti-HBccontact avec le virus (infection passée ou chronique).
  • Si AgHBs positifcompléter par charge virale (ADN VHB) et bilan hépatique.

La biologie permet également de guider la prise en charge :

  • Charge virale (ADN VHB par PCR) : critère clé pour décider d’un traitement antiviral et pour évaluer le risque de transmission.
  • Bilan hépatique (ALAT, ASAT, GGT, phosphatases alcalines, bilirubine) : surveillance de l’activité de la maladie et du retentissement hépatique.

Chez les porteurs chroniques :

  • Charge virale VHB (ADN) et transaminases tous les 6-12 mois.
  • Échographie hépatique ± alpha-fœtoprotéine pour dépistage du cancer du foie (surtout si cirrhose).

Le dépistage est recommandé dans certaines populations :

  • Patients originaires de zones de forte endémie,
  • Personnes immunodéprimées,
  • Partenaires de patients infectés,
  • Femmes enceintes,
  • Usagers de drogues injectables,
  • Personnes ayant des rapports sexuels non protégés.

La transmission mère-enfant à la naissance constitue un mode de contamination majeur, notamment dans les zones d’endémie. Le dépistage systématique chez la femme enceinte est donc essentiel. En cas de positivité, une prophylaxie néonatale (immunoglobulines anti-HBs et vaccination dès la naissance) permet de prévenir efficacement la transmission au nouveau-né.

La prévention repose sur la vaccination, obligatoire depuis 2018 chez les nourrissons dès l’âge de 2 mois et recommandée et recommandée chez les enfants et les adolescents jusqu’à l’âge de 15 ans : les vacciner quand ils sont petits, c’est les protéger pour plus tard lorsqu’ils rencontreront le virus.

La biologie joue ici un rôle déterminant dans le contrôle post-vaccinal, en vérifiant la séroconversion (taux d’anticorps anti-HBs protecteur ≥ 10 UI/L).

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